Le nucléaire créateur d’emplois
Le secteur du nucléaire représente en France 125 000 emplois directs, en d’autres termes, 4% de l’emploi industriel. De plus le nombre d’emplois indirects créés par ce secteur à savoir ceux des entreprises sous-traitantes et les emplois induits arrivent à générer 285 000 postes de travail ce qui donnerait un total de 410 000 offres d’emploi par la seule filière de l’atome, soit 2% des emplois en France ce qui n’est certes pas une quantité négligeable. A cela il faut rajouter que le secteur en question dispose de 454 entreprises spécialisées.
Les conséquences de l’abolition du nucléaire créateur d’emplois
Selon les statistiques, 1 million d’emplois serait mis en péril en cas d’une sortie du nucléaire car il faudrait rajouter aux 410 000 postes de travail de la filière, les 500 000 emplois issus des entreprises grandes consommatrices d’énergie. Le taux de chômage monterait encore plus rapidement si on rajoute les 100 000 emplois futurs qui proviendraient de développement du nucléaire à partir de la France.
Mis à part l’emploi qui serait touché par l’abolition du nucléaire, la facture énergétique pourra augmenter de 65% pour les entreprises si la part du nucléaire baisserait de 50%.
La solution pour l’emploi : Les énergies alternativesSelon les statistiques du syndicat, le fait de favoriser les énergies renouvelables en lui accordant les subventions nécessaires, par rapport au nucléaire va permettre la création de 200 000 emplois. Toutefois, et contrairement à ce qui était prévu, il y a eu une baisse des subventions suivie d’une suppression d’emplois en France et dans toute l’Europe en plus de la concurrence asiatique qui n’a certes pas arrangé les choses. Pour favoriser un tant soit peu la situation, le syndicat des énergies renouvelables a promis de nouvelles estimations à partir de janvier 2012, en espérant trouver une solution définitive au problème évoqué.