La crise de l’emploi dans le secteur de l’automobile des Pays de la Loire
La crise des constructeurs automobiles dans les Pays de la Loire n’est pas nouvelle et a commencé à voir le jour depuis 2008. En effet et selon les statistiques de la CFDT, la filière a perdu 10 000 emplois sans compter les licenciements des contractuels et des intérimaires. A l’heure actuelle, le secteur de l’automobile ne pèse pas lourd dans la région puisqu’il ne regroupe que 40 000 emplois au total à savoir les constructeurs et les équipementiers.
Les conséquences de la crise de l’automobile sur l’emploi des petites entreprises
Il semble évident que les licenciements et la décroissance subies par les grandes entreprises du secteur vont entrainer la décadence des petites structures et les sous-traitants. Face à cela la CFDT et le Conseil régional ont effectué une analyse du secteur en question pour résoudre le problème engendré par ce qu’ils appellent une catastrophe. De ce fait ils ont commencé par déceler des projets innovants et réfléchir à de nouvelles formations
Les entreprises qui résistent à la crise de l’emploi dans le secteurA voir le secteur de plus près, il s’avère que ce sont certains gros équipementiers qui ont réussi à s’en sortir comme Michelin avec de gros investissements dans la région pour augmenter sa production et sauvegarder l’emploi de ses 1500 employés. Pour Valéo la crise n’est pas vraiment ressentie grâce à l’innovation dans la fabrication des produits de luxe. La société Hutchinson dans la Sarthe fabrique quant à elle des joints d’étanchéité et embauche même des intérimaires.
Les entreprises touchées par la criseDans cette catastrophe sociale comme la définit la CFDT, plusieurs entreprises subissent les contrecoups de la crise et souffrent de la perte d’emploi. Les exemples sont nombreux : Le cas de Michelin de la Roche-sur-Yon est bien placé pour décrire une perte d’emploi importante. La suppression d’emploi est aussi significative dans les usines de Laval ou de la Suze-sur-Sarthe. La situation risque aussi de se dégrader davantage si les fournisseurs du secteur de l’automobile pensent sérieusement à la décentralisation de leurs activités vers l’Europe de l’est.