Retour à l’emploi et amélioration financière
Selon les dernières statistiques, pour les chômeurs ayant retrouvé un emploi, l’amélioration de leur situation financière n’est pas conséquente. En effet, les sortants de pôle emploi se retrouvent avec un salaire médian de l’ordre de 1 150 euros par mois avec un taux de reprise déclarée de 4,4% de l’ensemble des sorties d’inscription.
Perte d’emploi et chute de revenu systématiqueTout salarié ayant perdu son emploi va automatiquement se retrouver avec un revenu diminué du quart par rapport à son ancien salaire et devra donc s’organiser pour restreindre ses dépenses. De plus vu la rareté des offres d’emploi, le travail proposé par Pôle emploi tourne autour de la précarité ce qui fait que les demandeurs d’emploi en activité réduite voient leur nombre stagner alors que celui des chômeurs en longue durée augmente. Il va certainement découler de cette situation une dégradation en masse du niveau des salaires ce qui fait que tout demandeur d’emploi, au cas où il aurait la chance de trouver un travail aura certainement peu de chance pour obtenir une rémunération équivalente à celle qu’il percevait vu le poste proposé généralement en intérim ou en CDD.
Le chômage : un outil à la baisse du coût du travailC’est depuis novembre 2008 que le projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) et l’offre raisonnable de l’emploi (ORE) ont vu le jour mais avec un salaire progressivement revu à la baisse, le gouvernement a officialisé le phénomène. Pour cela tous les moyens furent bons pour le justifier comme l’accusation portée à la protection sociale dont le niveau est jugé trop élevé qui inciterait les chômeurs à ne pas retravailler alors que la réalité prouve que tout demandeur d’emploi n’accepte pas l’oisiveté et serait prêt à travailler et accepter une dégradation et de l’emploi et du salaire mais que le problème essentiel résiderait plutôt dans la rareté des postes proposés.
Pourtant cette augmentation du chômage peut être une aubaine pour les entreprises qui recrutent un tant soit peu car les salaires qu’elles proposeront vont tendre à la baisse mais la politique de l’emploi en vigueur préfère s’attaquer au système de protection sociale qui incite à l’augmenta tion du nombre de chômeurs.