Evaluation du Revenu de Solidarité Active et emploi
Le revenu de solidarité active ou RSA appliqué depuis 2009 a commencé à montrer ses failles. En effet et malgré le fait qu’il a permis de sortir 150 000 personnes du seuil de pauvreté, au niveau de l’emploi, le bilan tend à être plus négatif.
Selon Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, le RSA était promu à favoriser l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi mais les résultats furent contraire aux attentes des français et ce n’est certainement pas la crise qui en est la seule et principale cause. Madame la ministre a jugé que le facteur principal de l’échec du RSA serait plutôt le manque d’accompagnement des bénéficiaires. Selon la législation en vigueur, les allocataires du RSA peuvent être dirigés de deux manières différentes : soit ils seront orientés vers un parcours professionnel via Pôle emploi, soit vers un parcours social pris en charge par la commune ou le Conseil général. Malgré cela les problèmes liés aux deux orientations se rejoignent.
Les solutions pour stimuler l’emploiSelon Roselyne Bachelot, il faudrait commencer par amener à l’emploi une partie de la population qui ne peut y accéder pour des considérations sociales importantes comme la garde d’enfant pendant les heures de travail, le transport, le logement, ...
Il faudrait donc insister sur des méthodes de prise en charge globale et surtout chercher à simplifier le système en question pour plus d’efficacité. Pour cela il serait nécessaire de mettre l’accent sur l’articulation qui puisse exister entre la lutte contre la pauvreté et l’entrée dans le marché du travail. Cette prise en charge totale de ces allocataires va directement faire baisser le taux de non recours au RSA car il sera de perçu davantage comme le moyen le plus sur d’amélioration de leur situation et ceci en tous points de vue et pas uniquement financier.