Projet de parité dans la fonction publique
Les quotas de femmes dans la nomination à venir pour des postes de responsabilité au sein de la fonction publique sera fixé à 20% à partir de 2013 et atteindra les 40% en 2018. Il portera sur 3 volets de la fonction publique à savoir état, collectivités locales et hôpitaux. Le respect de cette loi sera entièrement surveillé et sa non application entraînera des sanctions financières
.
Les conséquences de la parité dans la fonction publiqueIl est à remarquer que la France aurait un léger retard par rapport aux autres pays européens concernant la parité hommes/femmes dans la fonction publique. Pourtant l’idée directrice concernant le fait de pousser les femmes au sommet de la hiérarchie est déjà mise en place depuis des années sans réel souci d’application et malgré les efforts les progrès restent lents. Statistiquement parlant, les 4500 emplois de direction existants seront concernés dont les 530 postes nommés en conseil des ministres dont seulement 17% sont occupés par des femmes ce qui est à la fois peu mais ce taux dépasse largement les 12% de 2006.
Les inconvénients du système : le plafonnement
Malgré les efforts entrepris au sein du gouvernement, il s’avère que seulement 20% des emplois de direction au sein de l’état et des collectivités sont occupés par des femmes, alors que leur nombre est plus élevé. Les pourcentages sont plus importants dans les hôpitaux mais à y regarder de près, les femmes dirigent surtout les petites structures.
La solution : Féminiser les viviers des demandeurs d’emploi
La féminisation des viviers des demandeurs d’emploi nécessite une révolution culturelle car les femmes se voient plafonnées par un système où il faudrait gravir plusieurs échelons pour lesquelles toute femme ne pourrait se permettre de le faire sans instauration d’un système de conciliation entre sa vie professionnelle et sa vie privée. De plus et selon une mentalité bien française, la reproduction des élites restera l’apanage des hommes tant que les postes de direction placés au sommet de la hiérarchie reviennent aux étudiants des grandes écoles comme Polytechnique et l’Ena où les femmes ne sont pas beaucoup représentées.