Principe de la sanction des chômeurs pour refus de travail
Le président de la république Nicolas Sarkozy va proposer un référendum qui plaiderait pour une punition des chômeurs refusant un emploi ou une formation. La punition en question consisterait à les priver d’indemnités. Il semble évident selon les médias que cette tentative envers ce qu’on appelle les victimes de la crise cherchera à dissimuler les erreurs de gestion de la crise et les techniques de fraude des chefs d’entreprises.
Le paradoxe du président et la solution proposée
Il est à remarquer que le président de la république a été élu il y a 5 ans grâce à son acharnement pour stimuler l’emploi par son principe « travailler plus pour gagner plus ». Toutefois, la réalité serait différente du moment que le nombre de chômeurs a augmenté de 1 240 000 par rapport à 2007, l’année de son élection. Pour trouver la solution adéquate à ce fameux problème, il cherchera à en vouloir aux chômeurs qui n’arrivent pas à trouver du travail par temps de crise.
Les conséquences de la sanction des chômeurs sur l’électorat présidentiel
En affirmant haut et fort que les causes de l‘augmentation du nombre de chômeurs seraient dues essentiellement au refus de travailler de cette catégorie, le président de la république va attirer les travailleurs indépendants et les retraités qui seront donc favorable à sa réélection. Par delà cette proposition de référendum qui sera pour une reprise de l’emploi selon lui, il cherchera à détourner l’attention des inconvénients de la politique établie ces cinq dernières années à savoir les inégalités basées le plus souvent par une mauvaise redistribution des revenus causée bien entendu par les mesures fiscales établies en cette période.
La crise économique responsable du chômageMême si la crise a contribué en France à augmenter le nombre de chômeurs, il est utile de signaler que c’est la mauvaise gestion de la crise qui a envenimé la situation et ceci dans toute l’Europe. Selon certaines analyses par ailleurs, Nicolas Sarkozy est lui aussi responsable du fiasco européen car il serait avec A. Merkel responsable des affaires européennes.
Une solution pratique : combattre la fraude fiscaleIl est vrai que la solution proposée par Nicolas Sarkozy relative à la sanction des chômeurs ne semble pas être des plus efficaces et pourrait être certainement remplacée par un combat pour la baisse de la fraude fiscale. En effet, il est à remarquer que la fraude des assurés sociaux existe bel et bien qu’ils soient travailleurs ou chômeurs. De ce fait et tout le monde le sait, que les pertes financières seraient dues principalement au travail au noir et le manque de déclarations des employeurs. Donc ce serait plutôt les fraudes patronales qui pèseraient le plus sur le budget de l’état et non pas celles des chômeurs et les punitions préconisées par le président à l’encontre des chômeurs doivent certainement dévier vers les patrons.