Temps de travail et vie privée des salariés
Le travail occupe de plus en plus de temps dans la vie des français sans compter les heures perdues dans les longs trajets, les horaires de nuit et le complément à domicile grâce à l’introduction des Smartphones alors que les salariés une fois rentrés chez eux préfèrent donner priorité à leur vie familiale.
Il a été réalisé une enquête auprès des salariés via des questionnaires pour connaître le degré d’importance de la place du travail dans leur vie. Les résultats ont démontré que pour la moitié des travailleurs, le travail occupe une très grande place dans leur vie mais ce n’est pas volontaire et plutôt subi puisque tous à quelques exceptions près en nombre négligeable souhaiteraient avoir plus de temps à consacrer à leur vie privée. Il va s’en suivre une sorte de déchirement entre vie familiale et vie professionnelle, déchirement différemment ressenti selon les catégories socioprofessionnelles.
Selon l’étude, il ressort que la répartition du temps entre travail et famille n’est pas réalisée pareillement pour tout le monde. Pour les cadres supérieurs, plus de 60% affirment que c’est le travail qui occupe la plus grand place dans leur vie alors que ce phénomène ne serait ressenti que pour 54% des professions intermédiaires, 34% des employés et 27% des ouvriers. Ceci serait du principalement à la flexibilité des horaires des cadres alors que ceux des employés sont fixes en général. La deuxième raison liée à la place prépondérante du travail dans la vie des cadres serait relative au travail de nuit de ces derniers qui touche près de la moitié de cette catégorie et se verrait sous la forme d’un travail effectué à domicile en un temps pris sur les loisirs, la vie de famille ou le repos. Ceci bien sur va entrainer une fatigue supplémentaire qui favorisera d’un autre côté l’absentéisme dû aux maladies appelées professionnelles comme le stress par exemple
Selon la même enquête, il reviendrait à se poser une question primordiale celle de savoir pourquoi avec tous ces inconvénients liés au surplus de travail, les salariés acceptent cette situation sans broncher. Selon les réponses, il s’avère que les familles ayant plus de trois enfants sont mieux organisés que d’autres et donc ressentent moins les inconvénients de cet excès. Pour les célibataires endurcis ou les familles à problèmes, le travail serait une sorte de soupape, un souffle qui fait front aux aléas de la vie personnelle. De plus et c’est le plus important, la peur de la perte d’emploi en ces temps de crise va rendre le travailleur plus attaché à son travail qu’il peut perdre à tout moment et il acceptera le surplus qu’il juge meilleur que la situation de chômeur qui l’attend et tout ce qui reste de découler comme la dévalorisation de son statut qui fragilisera ou à la limite détruira sa vie familiale.