Dégradation de l’emploi en France
Selon les statistiques de l’Insee, l’économie française a contribué à la destruction de plus de 50 000 postes de travail depuis le milieu de l’année 2011 avec 22 600 emplois de perdus rien que pour le dernier trimestre de l’année 2011, ce qui est largement inférieur à la destruction des emplois du trimestre précédent évaluée à 31500.
Evolution de l’emploi après la tendance destructive
Toujours selon les chiffres, il s’avère que la situation continue à se dégrader et la situation actuelle de récession ne daterait que de 2011 puisque l’emploi salarié a évolué positivement depuis fin 2009. Il s’avère donc que face aux 3600 postes de travail créés, 31 500 postes ont été détruits. Face à cette situation qui semble alarmante à première vue, l’Acoss donnera plus de précisons en analysant les données de la sécurité sociale pour dire que après la croissance de l’emploi, il n’y a pas eu de baisse mais plutôt une stagnation puisque le quatrième trimestre 2011 a contribué à la proposition de 9300 offres d’emplois supplémentaires. De plus les salaires évoluent positivement de l’ordre de 3,4% par an.
Les conséquences de l’érosion d’emploi
Selon certaines analyses avancées par l’Acoss et l’Insee c’est l’emploi intérimaire qui connait le phénomène de stagnation depuis près de six mois qui serait responsable de la destruction d’emplois en France. Pourtant même hors du domaine intérimaire, la destruction des postes de travail existe bel et bien dans l’industrie et la construction et les chiffres sont énormes et prouvent bien cette tendance. En effet et statistiquement parlant la perte concernerait près de 12 000 postes sans compter la décadence du secteur tertiaire en général. Mais il existe une évolution positive de l’emploi dans les secteurs de l’informatique et de l’ingénierie sans que ces postes ne compensent les suppressions déclarées du secteur tertiaire comme l’immobilier, les transports et les télécoms.
Une nouvelle hausse du chômage en vue
Finalement, si l’on juge la création d’emploi dans sa totalité, le recrutement salarié aurait tendance à croître timidement de l’ordre de 0,4% mais la crainte du chômage est bien là vu les perspectives de restructuration des entreprises rajoutées à la crise de la zone euro qui freinent les embauches. L’année 2012 quant à elle n’annonce pas de bonnes nouvelles en ce domaine car les destructions auront lieu et concerneront 61 100 postes rien que pour le premier semestre alors que Bercy prévoit une création d’emploi de l’ordre de 80 000 postes bien inférieure aux anciennes prévisions stipulant 180 000 postes de travail.