Prévisions d’emploi dans la construction
Ce concernant les données statistiques de l’emploi en 2012, les entreprises du secteur de la construction sont optimistes et annoncent une croissance du recrutement. Par contre, en remarquant les détails relatifs à chaque domaine du secteur en question, il s’avère que la tendance est à la stagnation et à l’attentisme car seuls 6% des recruteurs envisagent d’augmenter les effectifs.
Il a été signé dernièrement un accord cadre national de coopération entre tous les partenaires du domaine de la construction relatif à l’emploi et la formation des chômeurs inscrits à pôle emploi pour les grands chantiers de travaux publics de 2012 à 2016 qui tendra à estimer les besoins d’embauche, informer sur les métiers relatifs à ce domaine précis et aider les entreprises dans les procédures de recrutement en accompagnant les jeunes dans leur insertion.
Perspectives régionales pour l’emploi dans la construction
Selon les statistiques réalisées par Manpower, seules les régions du sud et de l’ouest ont tendance à recruter dans le secteur de la construction alors que les entreprises situées dans les autres régions de France préfèrent attendre une meilleure conjoncture pour embaucher. En effet et ce concernant l’année 2012, les soldes nets positifs d’emploi dans le secteur en question sont de 7% dans le sud et 8% pour l’ouest du pays et ce contrairement au nord et en Île-de-France où ce taux est nettement négatif puisqu’il serait de l’ordre de -3%. Par contre, il faudrait insister sur le fait que le secteur de la construction en toutes régions confondues envisage une progression nationale de ses effectifs qui serait de l’ordre de 2% pour le deuxième trimestre de l’année en cours.
L’avenir du secteur de la construction
Selon les études réalisées, le secteur de la construction est en croissance et enregistre un résultat positif de 7 points par rapport au trimestre précédent avec une baisse tangible par rapport au même trimestre de l’année 2011. Ces chiffres vont redonner espoir aux concernés car malgré la timidité de la croissance, elle reste au même niveau que les voisins européens