Emploi et ligne à grande vitesse
Le groupe Eiffage, par l’intermédiaire de Pôle emploi compte recruter plus de 1000 personnes dans divers sections de sa chaine dans la région bretonne dont 170, rien que pour la construction de la voie reliant le Mans à Rennes.
Pour entamer les travaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant le Mans à rennes, l’entreprise Eiffage via Pôle emploi va commencer à recruter du personnel pour la construction de la partie de la ligne bretonne longue de 182 km. Pour cela elle aura besoin en premier lieu de 100 conducteurs d’engins et 70 coffreurs en Ille-et-Vilaine. Plus tard, à partir de juillet 2012, d’autres offres d’emploi verront le jour, à savoir 400 autres conducteurs et coffreurs. Le tronçon ferroviaire du côté de la Mayenne va nécessiter quant à lui 470 employés et donc plus de 1000 emplois au total.
Les recrutements prévus pour cette ligne à grande vitesse seront de longue durée puisque les travaux de génie civil dureront environ 30 mois. Les salariés en insertion comme ceux en difficultés se verront accorder 8% de leur temps de travail dans les chantiers. Du moment que pôle emploi sera l’interlocuteur unique, il se basera sur de nouvelles méthodes de recrutement pour permettre une formation complémentaire pour les demandeurs d’emplois qui la sollicitent.
L’avenir des employés de la LGV
A partir de 2015, les employés ayant construit la voie de la ligne à grande vitesse risquent de se retrouver encore une fois au chômage et la question qui se poserait serait de savoir quel serait leur devenir. Selon les responsables de l’entreprise en question, ces ouvriers pourront vu leur expérience postuler dans des sociétés de terrassement. Pour ceux qui acceptent la mobilité, ils pourront exercer leur savoir dans un autre chantier du groupe en Bretagne car la société en question préfère garder ses employés le plus de temps possible. Les nouvelles offres de travail seront en nette évolution et s’adaptent en fonction des travaux à exécuter. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’Eiffage recherche des ingénieurs, des mécaniciens, maçons, en plus de la part équivalente à 30% du chantier qui sera confiée à des entreprises locales des régions de la Mayenne, Sarthe et Ille-et-Vilaine. De ce fait, près de 2500 personnes travailleront sur ce chantier qui perdurera jusqu’en 2016
D’après Ouestfrance