Faciliter l’insertion des jeunes dans le secteur bancaire
Il a été signé récemment un protocole entre la fédération bancaire française et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui va permettre de faciliter et améliorer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans le système bancaire.
Le secteur bancaire permet d’embaucher 30 000 employés par an dont les 2/3 sont âgés de moins de trente ans dont 80% d’entre eux possèdent un diplôme universitaire d’un niveau variant du baccalauréat à 5 années d’études supérieures. Malgré cela, le système bancaire va faire en sorte de faire profiter à 8000 jeunes des formations par alternance ou selon d’autres formalités comme les partenariats pédagogiques ou la formation continue. De ce fait les banques tentent de leur mieux de persévérer sur le chemin du dialogue avec le ministère de l’enseignement.
Afin d’intégrer au mieux les jeunes dans les professions bancaires, il serait utile de mieux les informer et les orienter. Pour cela, les banques vont à la rencontre des jeunes dans leurs espaces à savoir les universités pour y déposer des prospectus ou en organisant des forums de métiers dont 10 ont été organisés en l’espace de deux ans regroupant 3000 étudiants. Il faudrait rajouter aussi que le centre de formation de la profession bancaire a développé plus de cent partenariats pédagogiques avec les instituts supérieurs pour pouvoir participer un tant soit peu dans la l’élaboration des contenus des cours sur les techniques bancaires. Ces partenariats donc vont peu à peu dévier du système de l’alternance à celui de la formation à vie.
Grâce à ce système de formation par alternance, le recrutement des apprentis serait en nette croissance et de plus en plus favorisé dans les banques. En effet et chiffres à l’appui, il s’avère que si en 1990, le secteur ne comprenait aucun apprenti, en 2010 ils sont 8300 alternants qui se sont formés via 23 centres spécialisés. De plus, certaines banques françaises ont développé leur propre réseau d’alternance en créant leurs propres écoles comme le Crédit du Nord, le Société Générale ou BNP Paribas afin de pallier aux départs à la retraite des plus âgés qui feront leur passation à des gens mieux formés et donc plus aptes à assurer la relève.
D’après parisjob