Les emplois d’avenir
Le ministre du travail Michel sapin présente son projet qui consiste à créer 150 000 emplois aidés pour les jeunes de moins de 26 ans qui semble beaucoup s’inspirer des emplois-jeunes d’antan
Objectifs des emplois d’avenir
Les objectifs des contrats emplois d’avenir tels présentés par le ministre au conseil des ministres sont ambitieux. En effet, il s’agirait d’offrir à ces jeunes une possibilité d’acquérir de l’expérience dans le milieu professionnel qui serait qualifiée de réussie alors qu’ils sont au départ considérés comme personnes en difficultés puisque peu ou pas qualifiés et qui de plus habitent dans des zones sensibles ou rurales et éloignées des milieux industriels.
Prévisions de recrutement en emplois d’avenirLe ministère du travail compte créer 100 000 emplois d’avenir dès le début de l’année 2013 et 50 000 en 2014 ce qui couterait 1,5 milliard d’euros par an. Les contrats dont le financement serait à 75% effectués par l’état et dont la durée serait de 1 à 3 ans pourront se transformer en CDD ou même si les employeurs le souhaitent en CDI.
Emplois d’avenir dans les secteurs en croissance
Il faudrait signaler une grande différence qui existe entre les emplois jeunes et les emplois d’avenir qui consiste à ce que ces derniers soient créés dans des secteurs porteurs qui ont de bonnes perspectives d’emploi tels le tourisme, l’environnement, le secteur médico-social, le numérique…
De plus, il serait judicieux d’ajouter que les emplois d’avenir ne vont pas résoudre à eux seuls le problème du chômage mais les 18 000 offres d’emploi dans l’éducation nationale vont aussi contribuer à absorber les chômeurs existants.
Le problème qui subsiste et qui entrave la bonne marche de ce système est le manque de formation. En effet, une formation qualifiante est plus que nécessaire pour permettre à tout demandeur d’emploi d’obtenir un poste décent et surtout permanent. La solution est claire et consisterait à exonérer les entreprises qui mettraient en place des systèmes de formations dont le but serait la qualification du salarié et donc l’accès à un emploi stable plutôt que de lui fournir un emploi jeune à durée limitée qui s’arrêterait en fin de budget.
D’après lefigaro.fr