Selon les statistiques, il s’avère que les jeunes sans grande qualification qui ne trouvent pas d’emploi leur correspondant, ne sont pas vraiment aidés par les contrats d’avenir et de génération.
Perspectives et réalités des contrats de génération et d’avenir
Il a été prévu dans les objectifs du ministère de l’emploi la signature de 100 000 contrats d’ici la fin de l’année alors que le premier trimestre ne regroupe que 10 000 de concrétisés. La cause est simple, ce serait tout simplement les entreprises qui ne sembleraient pas trouver des avantages en signant ces contrats malgré le financement de l’état à 75% en formant des jeunes sans qualification et provenant des quartiers défavorisés. Par ailleurs, ces contrats concerneraient surtout le secteur public non marchand ce qui ne stimulerait pas le retour à l’emploi dans le futur. Ceci étant, la solution serait de réorienter ce type de financement vers la formation des jeunes qui se baserait sur l’alternance.
La place de l’apprentissage en FranceLa formation en apprentissage reste encore mal vue en France et ne concerne que le quart des jeunes. De plus il attire les diplômés alors que sa fonction première est de résoudre le problème des sans diplômes. A ce titre la solution serait de tenter de rééquilibrer les dépenses de l’apprentissage en faveur des non diplômés par la modification des règles d’affectation de la taxe d’apprentissage et diminuer l’importance des matières d’enseignement général dans la formation.
L’importance de l’emploi des jeunesA partir des contrats de génération qui visent à favoriser l’insertion des jeunes par le maintien des plus âgés dans leurs postes, il y aurait beaucoup de critiques formulées à cet égard. A ce titre, il faudrait orienter les contrats de génération sur les salaires équivalents ou inférieurs à 1,6 foi le Smic. L’aide obtenue favorisera l’emploi des jeunes sans diplômes.