Selon une étude sur l’emploi en intérim, il s’avère que l’avantage est non seulement pour les entreprises qui trouvent moyen de répondre à une demande de main d’œuvre ponctuelle mais aussi pour les candidats qui le considèrent comme un tremplin pour l’accès à un CDI
.L’intérim en chiffres
Le secteur de l’intérim a certes reculé d’environ 9% en 2013 mais le plus important c’est que le nombre d’intérimaires de niveau Bac+3 a largement augmenté et ce dans les proportions de 14% pour la même année. Ceci tend à montrer que l’intérim spécialisé est en hausse alors que le traditionnel est frappé par la crise.
Ceci s’explique notamment par les mutations sociales car les jeunes ont compris et assimilé que le plein emploi est une affaire classée ce qui tend à favoriser l’intérim qui donne une chance de travailler même pour une courte période. Par ailleurs l’idée que l’intérim est synonyme de précarité a quitté les mentalités et il ne subsiste que les avantages de l’intérim à l’instar de la souplesse et ses longues missions. En effet, de nos jours l’intérim propose des missions pouvant atteindre plusieurs mois et même une année. C’est pour ces raisons que 72% des salariés considèrent le travail en intérim comme étant positif, idée partagée par 90% des entreprises.
Des compétences dan s le milieu de l’intérimSelon la même étude, l’intérim permet d’accéder à un statut plus classique puisque 20% des missions débouchent sur un CDI. En effet, l’intérim est considéré par les entreprises comme une variable d’ajustement qui comble leur besoins en personnel pour une période déterminée, ce qui semble une aubaine en période de crise. Par contre ces mêmes entreprises, dans une conjoncture plus favorable auront plus de commandes à honorer et donc auront besoin de recruter et à ce titre l’intérim va leur apporter la solution à savoir des compétences immédiates répondant à un besoin urgent qui peut se transformer en contrat durable.
Source : parisjob.com