Les doctorants tentés par l’entreprenariat
Selon une étude réalisée par l’ABG-Intelli’Agence, il s’avère que les doctorants sont de plus en plus attirés par la création d’entreprises et l’entrepreneuriat. En effet, c’est un autre esprit qui se créée entre les entreprises et les doctorants car ces derniers ne sont plus considérés comme des théoriciens sans rapport avec le réel et peuvent contribuer au développement des sociétés qui les embauchent.
Statistiques sur l’emploi des doctorants
De nos jours, les doctorants travaillent partout et à plus de 50% dans le secteur public, généralement dans des services liés à la recherche et développement. Pourtant 46% d’entre eux travaillent dans d’autres secteurs comme l’enseignement, gestion, informatique, santé….etc.
L’entreprenariat des doctorants
Les doctorants seraient dit-on de plus en plus nombreux à vouloir tenter l’aventure entrepreneuriale puisque 52% d’entre eux auraient un projet. Ceci va prouver en fait qu’ils auraient une grande capacité à réussir la gestion d’une entreprise. Tout d’abord et ce qui serait considéré comme un atout majeur serait lié au fait qu’ils auraient une bonne endurance et résistent bien au stress. De plus et de par leur formation, ils regroupent toutes les qualités pour faire de bons managers. De ce fait, les chasseurs de têtes les poursuivent pour leur confier des emplois dans des postes stratégiques. Même les doctorants non scientifiques comme ceux diplômés en littérature ou en sciences humaines sont généralement bien vus et même bien positionnés des recruteurs grâce à leur sens de l’organisation et leur façon de penser en général
Favoriser la formation entrepreneuriale des doctorants
Il existe de nos jours de plus en plus d’outils pour permettre une meilleure transition entre la recherche et l’entreprise tant au niveau des universités qui multiplient les formations afin d’aider les doctorants à trouver un emploi en entreprise que par l’intermédiaire d’associations spécialisées dans l’insertion des chercheurs. Pourtant et malgré les aides apportées pour permettre aux docteurs de franchir le seuil des entreprises, ce ne serait pas tâche aisée car il manque encore beaucoup de dispositifs pour faire le lien entre postulants et sociétés et de ce fait la méfiance des uns envers les autres par manque de compréhension mutuelle n’est pas prêt de disparaitre.
D’après les échos