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Dépression de l’économe française

Selon les chiffres relatifs à l’année 2012, il s’avère que 200 sites auraient mis la clef sous la porte ce qui signifierait que l’accroissement des fermetures d’usine aurait  été de l’ordre de 42% par rapport à l’année précédente avec une suppression de 24 000 emplois.

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Bilan alarmant des entreprises françaises

Il a été recensé en 2012, 266 fermetures d’usine  contre 166 créations. Ceci démontre une économie en berne qui tendrait à se rapprocher  de celle de la crise de 2009 où il a été enregistré 379 fermetures de sites. Tout compte fait, la France aurait perdu 1087 usines dont la taille moyenne tournerait autour de 70 salariés alors que les entreprises crées sont plus petites offrant en moyenne 65 offres d’emploi.

L’industrie manufacturière  s’est aussi dégradée avec une suppression de 23 897 emplois et spécialement dans le secteur automobile où il été enregistré une baisse de 12 470 employés en 2012. Du coté de l’industrie pharmaceutique, la situation ne s’améliore pas et elle signe sa quatrième année de perte d’emplois. L’industrie alimentaire elle aussi connait une perte nette de 885 emplois. Par ailleurs, le seul secteur qui se porterait bien est l’aéronautique avec la création de 1828 postes de travail.

Le secteur tertiaire n’arrive pas à compenser les pertes d’emploi engendrées par le commerce et les BTP. Rien que pour le commerce, le solde net d’emplois a été divisé par trois de 2010 à 2012. Seul l’enseignement a connu une amélioration sensible grâce aux faveurs du gouvernement qui aurait créé 9439 emplois dans ce sens et une perspective de près de 40 000 en 2013.

Disparités géographiques et perte d’emplois

Si l’on analyse les pertes d’emploi au niveau géographique, il s’avère que toutes les régions françaises ne sont pas logées à la même enseigne. C’est la Lorraine et la Martinique qui connaissent les plus grandes difficultés avec des pertes d’emploi de l’ordre de 0,6% de la population active. L’Île-de-France est tout aussi touchée par le phénomène  vu la présence des grands groupes de l’industrie automobile. La zone qui semblerait favorisée serait celle de la Basse-Normandie grâce à l’installation du site de fabrication d’éoliennes

Les énergies vertes pour sauver la face

Les filières vertes ont plutôt été créatrices d’emploi et ce  depuis 2009 où il a été enregistré24000 nouveaux postes de travail. La  première place revient à l’éolien qui aurait offert 7531 offres d’emploi en 2012 avec 39% des emplois verts. L’énergie solaire suit le mouvement  avec 2463 emplois créés en 2009 mais seulement 174 en 2012.

2013 annonce encore une année des plus porteuse en création d’emplois dans les énergies durables mais sera en revanche encore plus destructrice pour les autres domaines d’activité.

D’après lefigaro.fr