L’augmentation des emplois en CDD
Selon les statistiques, les contrats pour les emplois courts augmentent sensiblement et la loi sur la taxation de ce type de contrats serait à chaque fois retardée dans son application et il serait temps que la législation y afférant puisse voir le jour.
Le désaccord sur la taxation sur les emplois courts
Le désaccord qui subsiste entre syndicats et Medef sur la taxation des contrats courts a fait en sorte d’augmenter les tensions entre syndicats et patronat sans rajouter les principes des plans de compétitivité et les 20 milliards de crédit d’impôt En tous les cas, le gouvernement insiste sur le fait que la loi est prête à être prodiguée en cas où les négociations n’aboutissent pas sur un terrain d’entente.
Le problème au niveau syndical reste dans la forme et l’application sur la taxe sur les emplois précaires. Pour les uns telle Force Ouvrière, le système va se baser sur une sorte de bonus-malus. A ce titre il faudrait fixer le recours aux CDD et l’intérim avec une variation des cotisations de chômage. La CFDT, quant à elle serait favorable à une baisse de la cotisation chômage en fonction de l’ancienneté dans le travail.
Les disparités entre employésDu côté patronal, il y aurait l’idée de taxer uniquement les contrats proposant des offres d’emploi de durée inférieure à un mois avec un maximum d’exceptions. Pourtant les syndicats ne verraient pas cela d’une manière favorable. Les secteurs qui ne semblent pas accepter cet accord sont ceux relatifs au commerce, restauration, hébergement et les services à la personne ou la part des salariés en CDI ne dépassent pas 80% alors que les industriels en CDI seraient de l’ordre de 92%.
Si la moyenne nationale des salariés en CDI est de 84%, elle montrerait une certaine disparité entre eux puisque 50% des employés qui travaillent en CDD auraient moins de 30 ans et les femmes seraient majoritaires à 53%. Par ailleurs, ce sont les grandes entreprises qui auraient la part la plus faible de CDI, à savoir 81%
Par ailleurs la part des CDD courts, à savoir ceux de moins d’un mois reste préoccupante pour le gouvernement puisqu’ils auraient cru de 88% entre 200 et 2010 et ce serait le secteur public qui aurait une grande part de responsabilités dans cette croissance puisqu’il s’est permis en 2010 d’octroyer ce genre de contrats à 50% des postulants.
D’après lesechos.fr